On piaffait d’impatience !
Un lien particulier lie désormais
les Piafs de Reims à la LITHO. L’ancien président thorignien, aujourd’hui
rémois, est désormais l’arbitre attitré des drôles d’oiseaux.
Alors, bien sûr, la rencontre
prévue dans une toute nouvelle salle d’un quartier périphérique de la ville
revêtait une émotion particulière pour les thorigniens.
Les franciliens alignaient pour
l’occasion Alice, Nerina et Caroline, côté filles, Maxime, Axel et Erwin côté
garçons.
L’arbitre Julien sanctionna
d’entrée les champenois pour un défaut de parité au sein de leur équipe avant
de s’en donner à cœur joie, dès la première impro, reprochant aux joueurs
d’être entrés trop nombreux alors qu’il avait bien précisé de ne pas dépasser 3
par équipe. Mais voilà, nos jouteurs, excités par le thème (Le dodécagone de
l’amour ; ben oui, l’arbitre avait demandé au public une figure
géométrique !) voulurent tous ajouter leur grain de sel.
On ne s’endormit pas sur la comparée
suivante « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour le dodo » où
un atterrissage d’extra-terrestres le disputa à une histoire de princesse
transformant ceux qui la regardent en statue.
La véritable histoire du premier
dentiste mit en scène Jésus et Pierre côté rémois et une impro médiévale autour
d’une molaire de phasme côté thorignien.
Après les aventures gymniques de
Tom Pouce et de Camille Nez, les équipes ayant toutes deux cumulé trois fautes,
au lieu de bascules de points, nous eûmes droit à un handicap pour chacun sur
la prochaine impro. C’est ainsi que la LITHO dut bégayer et les Piafs sauter
sur le thème « Un dernier flipper avant la fin ».
« C’est en forgeant que l’on
devient un cordonnier mal chaussé » fut interprété en mode doublage. Puis
une catégorie HLM vit se jouer le drame de Mireille que Pollux, son amour de jeunesse,
ne reconnaît plus à cause des ravages d’un Alzheimer.
Il fallut ensuite proposer une
définition du mot amphigourique. La LITHO proposa un concours de plongeons au
cours duquel il fut donné de croiser une sirène. Puis notre arbitre imposa de
partir de la jungle pour terminer l’impro au Salon de l’Agriculture.
Et l’apothéose vint avec la
dégressive finale sur le thème « Une baleine c’est bien mais deux c’est
mieux » où les deux équipes eurent encore à se débattre avec des gages
invalidants : des roulades pour les uns, des câlins pour les autres.
Encore un excès de zèle des deux groupes qui leur avait valu quelques fautes au
passage !
Le public, un peu clairsemé car
sans doute peu habitué au lieu, donna la victoire aux locaux sur le score de 7
à 5.
Arbitre Julien, tu nous manques.
C’était quand même bon de te recroiser l’espace d’une soirée, même si tu n’as
pas épargné la LITHO de ton sifflet (les Piafs non plus d’ailleurs !).
Merci les Piafs. On se recroisera
très vite !