Les retrouvailles de Pascaline et Cyrille

                   Pascaline : Tu ne sais pas, Cyrille, on remonte une équipe d'impro avec des potes sur        Maisons-Alfort !
                   Cyrille : Ben alors il faut qu'on se rencontre avec mon équipe !

                 Ni une ni deux, il ne faudra pas longtemps pour mettre sur pied cette rencontre, la première pour la SLIM (Super ligue d'impro de Maisons-Alfort) au Centre Culturel Liberté. 

               Pour l'occasion, cette jeune formation a besoin d'un MC et d'un arbitre pour compléter le staff. Si bien qu'Erwin se retrouve à mener les débats tandis que Didier sera au sifflet et au kazoo. 

                 Côté Litho, Axel, le plus jeune mais le plus aguerri en impro, menait une équipe composée de Cyrille (bien sûr), Maxime, Minh Thu, Lila et Julia. En face, Amine, Adel, Olivier, Adrien, Vanessa (qui sera remplacée à la mi-temps par Margault) et Pascaline (capitaine, of course). 

                 L'on démarra par une comparée sur "Gabriel n'est pas un ange". Et de fait, nous eûmes droit à deux Gaby peu recommandables. Puis, sur une mixte osée, on se demanda si embrasser, c'était tromper et la réponse unanime fut : "Ca dépend où !". En suivant, Edouard, autre membre de la SLIM, servit d'accessoire humain, en mode sprinter de légende pour la LITHO ou animal empaillé pour les locaux. Une ménagère désespérée genre Cendrillon reçut ensuite les conseils d'une maîtresse femme pour reprendre le dessus dans son couple. Avec succès. Lors d'un relais, il fut question d'un sac volé par le jumeau d'un souffre-douleur heureux de se venger enfin de son bourreau.

                    

                  La mi-temps se conclut sur une colère de l'arbitre à propos d'une impro où trois SLIM ferraillaient avec un seul thorignien qu'ils finirent par éliminer . . . Rudesse, non ? 

                    5 à 5 au bout de la première période où les deux équipes étaient en harmonie heureuse. 

                     Et c'est reparti ! Quatre fusillades à deux où un père se montra bien moins courageux que sa fille à combattre le monstre sous le lit et où des retrouvailles se conclurent par une grosse déception. Une abécédaire tronquée par l'étourderie d'un joueur mais qui nous valut un comprimé de xylocaïne de derrière les fagots. Petit parcours dans un parc d'attraction avec maison hantée et grotte des enfers. Un toaster rebondissant. Un doublage où il fut question de redonner sa voix normale à une charmante jeune fille . . . à condition qu'elle embrasse ! Sur le thème "Le petit Kevin prévient ses parents qu’il ne les attend plus à l’accueil du magasin. Il part chez sa mamie.", l'on croisa des parents inquiétants dont le deuxième fils Raoul s'avéra une véritable peste. 

                     

                Le score final, de 11 à 10 pour la LITHO, fut promptement corrigé en 11 à 11 par une initiative du MC, suite à un bon mot d'un joueur local qui allait faire sa journée. 

                  Un match qui fait du bien. Des sourires, des rencontres aisées, c'est tout ce que demandent les improvisateurs et le public dans ce genre de spectacle. 

                 Et Cyrille et sa team sont déjà en train de réfléchir quand et comment ils vont accueillir dignement leur nouvelle équipe copine à Thorigny. Ca va se faire !!! 

C'était Chouet'

                C'est à un joueur, passé six mois à Thorigny et deux ans à Dijon, que l'on doit le lien entre les deux équipes. Après un rendez-vous raté fin juin dernier, à une période où tout le monde, public compris, pensait aux vacances, on était parvenu à caler une nouvelle date pour un match au Moustier.

                 Et c'est avec cinq joueurs que les Chouet'Impro débarquent en Ile de France, ce qui permet à Marie de venir compléter l'équipe, car Marie "aime bien être prêtée". 

                 Le public a répondu présent puisqu'on a frôlé les deux cents personnes dans la salle fétiche de la LITHO. Côté thorignien, les célébrités locales : Alexandre, Lara, Clément (capitaine), Erwin, Lila et Minh Thu. 

                  Didier reprenait du service à l'arbitrage, assisté des jeunes Nathanaël et Philippine, tandis qu' Axel était le maître de cérémonie et Emilien le DJ de la soirée.  

                  Plus habitués à des formats de jeu très longs, les dijonnais étaient rapidement frustrés de devoir arrêter les impros au bout de 4 ou 5 minutes. Il s'ensuivit quelques difficultés pour les deux équipes à nouer des contacts efficaces et trouver des enjeux productifs. Mais tout le monde y mit du sien, notamment par un jeu d'acteur performant, pour parvenir à satisfaire le public.

                    On entama la partie par un conseil de classe à l'école des sorciers qui fâcha fortement l'arbitre qui ne vit, d'un côté, qu'une convocation de parents et de l'autre un exercice de style très "contemporain" assez éloigné du thème. Et une pénalité de chaque côté, une !

 

                    On fêta ensuite les 18 ans d'un fidèle spectateur venu au sein d'un groupe de 17 personnes avec une mixte agrémentée d'un caucus illustré musicalement pour l'occasion. Puis on vit une catégorie "Taxi" où l'on se succéda à la porte des toilettes occupées par une personne un peu lente à évacuer les lieux, avant de taquiner le goujon autour d'un coin de pêche pas si tranquille.

                  Il y eut ensuite une double poursuite en aveugle impressionnante, puis un relais sur le thème "Ressemblance frappante" et l'on clôtura la mi-temps sur deux impros mixtes libres pour revenir au vestiaire pour les uns, se diriger vers la buvette pour les autres, sur le score de 6 à 4 pour la Litho, suite à une deuxième bascule de points, témoignage d'un arbitre énervé !

                     La deuxième période fut plus tonique : on commença une impro dans un restaurant "gastronomique" . . . uniquement sur le guide, car il fallut finir la scène à l'hôpital; On frôla la défenestration sur une "1m²" jouée sur un balcon; dans la catégorie "Points de vue", on eut droit au petit Adrien qui attendait sa maman à l'accueil du magasin puis à la version de la maman, du monsieur de l'accueil et du doudou d'Adrien; après s'être baladé dans tout l'espace, on clôtura le match à cent à l'heure sur une dégressive où il fut conseillé à Marie de ne pas se coucher là.

                      La Litho finit le match en tête (10 à 8). Puis Soledad, Naoufel et Gwen, judicieusement cachés dans la salle, sont venus décerner les étoiles à Charlotte (3ième) de Dijon, Clément de Thorigny (2ième) et Hervé (1ère) de Dijon. Axel acheva la soirée par les remerciements et par un bouquet de fleurs remis à Fanny qui fut la trésorière de l'association pendant de nombreuses années et qui a souhaité passer la main. Merci Fanny !!!

                      On se retrouve à Dijon le 7 Mars pour une nouvelle expérience pour la Litho. Cette fois, c'est le Chouet'Impro qui choisira le format et la Litho qui pourra être déstabilisée. Certains ont déjà hâte de vivre ça !

La LITHO joue ses Jokers

                C'est au profit du Comité de Noisiel du Secours Populaire que la LITHO organise à la MJC de Noisiel un match qui attire un public (environ 80 personnes) plus habitué à l'action solidaire qu'à l'improvisation théâtrale. 

                Quand il s'est agi d'inviter une équipe partenaire, une évidence s'est imposée : les Jokers de Drancy qui sont une création de l'association Danton Coeur qui, sur Drancy, fait un travail remarquable et considérable dans le domaine de la solidarité.

                Les Jokers ont répondu présents et, malgré les difficultés pour réunir une équipe un vendredi soir, ils se présentent à 5 sur la patinoire avec Thomas, Thibault, André, Ugo et Nadia. 

                Côté thorignien, Axel est la capitaine d'une équipe complétée par Quentin, très en verve en ce début de saison, Romain, Lila, Marie et Julia. 

                Emilien est le DJ désormais attitré et Didier, après avoir fait un MC éphémère, endosse le maillot de l'arbitre aux célèbres brassards rouges. 

                 Il va d'ailleurs manier le sifflet assez tôt dans le match, les deux équipes, dans leur enthousiasme à se trouver les yeux fermés, en oublièrent deux fois de suite de respecter le thème. D'où une bascule de points qui intervint très tôt dans la partie.

                    Après nous avoir servi une mort subite sous l'emprise d'un livre maudit pour les uns, des confessions d'un serial killer pour les autres, on se mesura sur une catégorie taxi très enlevée où le chauffeur se vit confisquer sa place par le client; puis, sommet de l'élégance, un pêcheur se plaint de sa partie de pêche avec un thon (sa femme).

                 
                      L'on termina le premier acte par une impro longtemps confuse sur un grand magasin sur le point de fermer qui voyait ses clients dans leurs ultimes achats, qui un costume, qui des produits cosmétiques, avant que certains d'entre eux se retrouvent enfermés pour une soirée mousse dans le magasin. Deux joueurs bien inspirés sauvèrent la situation en recadrant l'ensemble in extremis, l'arbitre fulminant, le kazoo aux lèvres.

                  4 à 4 à la fin de la première mi-temps. Il fut temps pour les bénévoles du Secours Populaire de proposer une buvette aux spectateurs heureux de se dégourdir les jambes et d'échanger sur le spectacle inhabituel auxquels ils étaient en train d'assister.

   

                  Au retour des loges, on eut droit à deux options de la vie de Paul Sabatier (en réalité Prix Nobel de chimie en 1912) : pour les uns inventeurs de la sabate, chaussure atypique et pour les autres, l'assassin de Staline. On visita la cave de grand-père Georges où l'on retrouva le Graal d'Hitler. On tenta d'élever le niveau culturel en proposant deux tirades d'une pièce de René de Obaldia comme début d'impro. En vain : l'on plongea dans une histoire sordide d'enfant boulimique dont le sort divisait les parents. Nouvelle tentative avec une catégorie Harold dont le thème était "Maud est de retour". Evidemment, personne ne remarqua le clin d'oeil à "Harold et Maud" et l'on apprit qu'Harold était en fait recherché par la police pour actes de pédophilie. Une catégorie DVD nous permit enfin de voyager en aller-retour dans le futur.

                 Et le futur immédiat, c'était la fin d'un match qui vit les Jokers s'imposer sur le score de 9 à 8. Deux étoiles furent décernées aux Jokers en la personne de Thibault et André. Côté LITHO, Axel et Lila furent récompensés.  

            On remercia la MJC en la personne de sa sous-directrice qui fut pour beaucoup dans l'organisation de l'évènement, les bénévoles du Comité de Noisiel du SPF, qui ont pour l'occasion efficacement activé leur réseau et les Jokers de Drancy pour nous avoir accompagnés sur ce projet.

Dix ans après . . . 

              Il y a dix ans déjà, un des premiers déplacements avait mené la LITHO du côté de Beauvais avec la seule équipe junior qu'elle possédait alors. Dix ans plus tard, que de chemin parcouru ! C'est l'équipe adulte qui se présente à l'Espace Martinet et seuls Romain côté picard et Didier côté thorignien sont là pour témoigner de la rencontre. 

 

              Alexandre, Quentin, Erwin, Maxime, Julia et Lila composaient la team francilienne alors qu'une nouvelle génération défendait les couleurs de l'Improthéo. Romain campait un arbitre mordant et Tony un MC tony . . . que. Petite chambrée pour ce match de rentrée, mais, comme on dit, s'il n'y a pas la quantité, il y a toujours la qualité ! Et une bonne partie de ce public a découvert l'impro ce soir-là.

               

                   Après un round d'observation sur une impro très bovine (telle vache, tel veau), la partie prit un tour très énergique, les joueurs, très "joueurs", n'hésitant pas à rentrer en nombre dans les impros sans toutefois créer de confusion. Il y eut du peps et du jeu d'acteur ! 

                     L'on ébranla l'autorité d'un prof de gym un brin naïf, avant de sauver le soldat Stéphane d'un attentat imminent selon les uns, du mariage avec Brigitte selon les autres. 

                 On perdit un peu le nord avec Sabine, prête à tout pour trouver l'amour, même à une délocalisation au Guatemala; après un braquage au Québec,  ce fut un meli-melo de meurtres en Savoie; le pauvre Nolan prit un penalty sur la tête par la belle-famille pour ne pas s'être occupé du linge; et l'on acheva la première mi-temps sur un very bad trip où un sexe d'homme se retrouva implanté sur un corps de femme. La première période se termina sur un avantage (6 à 4) pour les locaux. 

                      Revenus sur la patinoire, les jouteurs entamèrent par un Kung Fu chez les cow boys, où il fut question du retour de la famille Chan avec laquelle ça s'était mal passé, non ? Ce ne fut pas mieux ! L'on vit ensuite un totem humain harcelé pas l'ensemble des acteurs, des souvenirs d'amour envers Sarah qui sentait bon le muguet et le . . . fumier. En suivant, un conflit de voisinage entre tondeuse et balai dans le . . . , une extase divine en milieu ecclésiastique, un baby sitting imprévu, un dragon amadoué pour voler le diamant vert au royaume de l'ogre et une fusillade qui mena les deux équipes à égalité (10 à 10). 

                   Comme un match d'impro ne se termine soi disant pas par une égalité (dommage en l'occurrence), l'on termina par une impro foutraque d'une minute qui finit par accorder la victoire à la LITHO. Des étoiles bien méritées furent décernées à Nathalie de l'Improthéo (3ème), Benjamin (Beauvais) et Erwin (LITHO) (2ème) et Alexandre (LITHO) (1ère). 

             

                   La saison des deux équipes est bien lancée. Souhaitons-leur plein de rencontres aussi toniques que celle-là. On se revoit avant 10 ans, cette fois !? 

Impro Cocktail

         Pour sa deuxième apparition à l'Apéro Théâtre de la Ronde de Nuit à Trilport, la LITHO avait choisi un nouveau concept : une joute individuelle où chaque joueur se mélangera avec deux autres au sein d'équipes éphémères, mais marquera des points pour lui-même. Tous les thèmes de la soirée étaient des noms de cocktails, tirés au sort par des mains innocentes au creux d'un shaker, bien sûr.

     

          Au premier tour, Minh Thu et Julia s'affrontaient en fusillade à 2 de 2 minutes sur un "Adam et Eve" 100 % Eve.

          En suivant, Maxime, Erwin et Clément d'un côté, Romain, Quentin et Naoufel de l'autre, nous donnaient leur version de"Vierge". Tout un programme !

          Au deuxième tour, c'était au tour de Maxime et Naoufel de s'affronter sur "Crocodile", avant que Minh Thu, Romain et Quentin comparent leur "Passion fatale" à celle de Julia, Erwin et Clément, soit un vaudeville contre une scène d'une grande intensité émotionnelle et psychologique. Moment fort de la soirée. 

           Le troisième tour vit Erwin et Quentin nous parler de Ginette, une vieille Mamie un peu encombrante !       

        Puis ce fut Minh Thu, Erwin et Maxime contre Julia, Naoufel et Quentin sur le thème "Cow Boy" où l'on vit une famille franchouillarde désarmée devant son jeune fils désireux de devenir gardien de vaches en mode western et une négociation tendue avec un indien prêt à tout pour obtenir satisfaction, y compris mettre le feu au saloon.

        

         

            Le quatrième tour vit Romain et Clément jouter à deux sur "Vibration" avant que Minh Thu, Erwin et Maxime contre Julia, Naoufel et Quentin n'en décousent sur "Barbe blanche" où il fut beaucoup question de Père Noël, soit aux prises avec des lutins syndiqués, soit tentant vainement d'exister face aux doutes d'une toute jeune fille.

         

            Le cinquième et dernier tour fut une mixte dégressive à quatre contre quatre sur le thème "HS", où l'histoire du tournage électrique d'un spot publicitaire.

            Le verdict tomba dès la fin de cette impro furie qui consacra Quentin vainqueur de cette joute individuelle, totalisant les cinq points possibles, d'une courte tête devant Romain et Julia avec quatre points sur cinq.

          

              La soirée se poursuivit par une Jam session sur fond d'exposition artistique et de prise de conscience solidaire grâce à une association oeuvrant en direction d'un village du Burkina Faso. Encore merci à la Ronde de nuit pour nous donner l'occasion d'essayer de nouveaux concepts dans ce cadre si étonnant.