Tout le monde veut piquer . . . sa place ! 

             Oui, c'est sur le modèle de la célèbre émission-jeu de France 2 que la LITHO a offert son premier spectacle de l'année à son public, réduit à la portion congrue du fait des restrictions sanitaires du moment. 

Tous les joueurs du groupe confirmé étaient sur le pont du Hangar 4 pour l'occasion, Didier tentant d'égaler l'inégalable Nagui alors qu'Erwin officiait à la sono. 

Six candidats pour détrôner le champion. Six candidats et autant d'anecdotes à raconter, qui la rencontre de sa vie, qui une autre rencontre moins avouable, qui son addiction aux chaussures, qui sa gaffe au plus mauvais moment, qui son mauvais caractère, enfin qui sa ruse pour obtenir un emploi. 

               Chaque candidat, à l'énoncé de son thème, dut choisir entre jouer seul, en duo ou en trio, sélectionnant lui-même ses éventuels partenaires. 

Quentin appela Axel et Emilien pour un règlement de comptes familial sur le thème "On y passera la nuit s'il le faut". 

               Marie n'eut "Aucun remords" à s'attacher les services d'Alexandre. 

               Clément se heurta à une fonctionnaire comme on les aime en la personne de Lila sur le thème "Le formulaire".

                Julia resta dans son quotidien de professeur des écoles avec deux élèves récalcitrants nommés Rousseau (Cyrille) et Voltaire (Minh Thu) sur le thème "La faute à Voltaire". 

 

            Maxime, rebaptisé Michel pour l'occasion, nous offrit une répétition de danse flanqué d'Axel sur "Dix minutes par jour", bien insuffisant pour travailler une chorégraphie ! 

            Enfin, l'autre Maxime tenta en vain de relever un défi au bowling face à un quasi professionnel en la personne d'Alexandre, sous le regard atterré de son épouse (Lila) qui finit par partir avec le champion . . . de bowling. Ah oui, le thème était "Les raisons de la colère".

          La première partie du jeu s'acheva sur l'élimination de Maxime et Quentin qui eurent une minute chacun pour évacuer leur frustration devant le public. 

Les quatre challengers restants eurent ensuite à affronter le champion (Romain) dans une improvisation mixte pour laquelle chacun avait droit à un partenaire. Après une impro débridée sur "Des souris et des femmes" pour le challenger Marie, "Le château de sable" nous donna l'occasion d'assister à une rivalité de grands enfants sous le regard d'un véritable enfant incrédule (challenger Clément). "Le bagage oublié" donna à Julia l'occasion de faire douter le champion avant que Maxime ne le défie sur "Personne ne veut jouer avec moi".

 

             Julia fut désignée challenger, les autres rejoignant le banc des partenaires éventuels du grand défi final. Dans une comparée sur le thème "L'invitation au château", elle choisit de s'entourer de Maxime et Lila pour terrasser le champion au bon vouloir du public. 

             Et nous avions une nouvelle championne !!! Jusqu'au coup de théâtre final où Julia déclina l'offre de revenir en deuxième semaine, laissant le champion sur son . . .transat. 

 La LITHO sur Radio Grand Paris

Première de la LITHO sur les ondes de la Web Radio "Radio Grand Paris" le Lundi 28 Septembre 2020 à 21h. 

L'équipe Alixela composée d'Alexandre et Lila rencontrait l'équipe Juliax composée de Julia et Maxime avec Didier à l'arbitrage et Nicolas à la technique. 

Expérience intéressante qui laisse espérer d'autres collaborations bien sympathiques. 

A écouter en podcast ici :

http://radiograndparis.fr/podcast/litho/

La traversée du désert

          D'abord, il a fallu annuler le match prévu le 14 Mars au Moustier avec le Tic Tac Impro du Mans, la mort dans l'âme, mais conscients qu'il était plus prudent de ne pas exposer une centaine de personnes au virus qui menaçait. 

          Puis il a fallu se rendre à l'évidence que nous n'allions pas nous revoir avant longtemps et qu'il fallait protéger le lien qui nous unissait. Alors, nous nous sommes résignés à nous réunir sur Discord pour continuer à improviser en audio et maintenir le lien. 

         Au passage, il a fallu renoncer au match des juniors et des débutants du 16 Mai ainsi qu'au spectacle qui devait marquer notre retour au théâtre en Bord d'Ô. 

        Mais chacun tenait à ce que cette période ne fût pas vierge de réalisations. Alors, nous avons commis ces deux vidéos pour notre public qui nous manquait tant. 

https://youtu.be/z59weIsBv-s

https://youtu.be/KrmXPQm34WQ

           Et puis, ce fut la délivrance ! Le 24 Juin, on put enfin se revoir, distanciés, en plein air, mais se revoir et . . . improviser !!!

           Et il y avait de l'énergie à revendre !!!

           Vivement la saison 2020 - 2021 . . . si le virus nous laisse en paix !

Après le recto, le verso

        Première expérience de long form pour la Litho à l’invitation du Chouet’impro de Dijon sous la forme d’une enquête policière au long cours, intitulée Recto-Verso. Comme les deux aspects, le clair et le sombre, de chaque personnage. Maxime, Alexandre, Clément et Didier représentaient Thorigny. Sous la direction d’un inspecteur qui était pourtant en passe de prendre sa retraite, l’enquête sera menée par cinq jeunes spectateurs qui n'assisteront pas à la première minute du spectacle où l’on voit la mort (muette) du joueur choisi par le public comme victime, en l’occurrence un policier. 

       Neuf suspects se verront attribuer un prénom et une fonction sociale. Ainsi, un producteur de lavande côtoiera un plombier, un acteur, une animatrice, une puéricultrice, une DRH, un sans profession, un bûcheron et un commercial dans le domaine du mortuaire. 

        La première partie verra se succéder quelques scènes où l’on apprendra que l’acteur doit jouer un rôle de policier dans le prochain film d’un réalisateur de renom (à Athènes) et sollicite le policier, russe originaire de Bratislava (et la victime mais chut !!!), pour être son consultant ; que le bûcheron, frère de l’animatrice, et vivant en couple avec le producteur de lavande, est embauché pour être la doublure technique d’un acteur sur le tournage ; que la DRH est fière des résultats du commercial en art mortuaire (lequel a une relation avec le plombier) et souhaite développer l’entreprise en Grèce ; que le sans profession s’incruste un peu partout pour des petits boulots et joue les innocents ; que la femme du policier est puéricultrice et prépare le voyage imminent à Athènes. 

 

          Tout ce beau monde se retrouve à la fin de la première partie à l’aéroport pour s’envoler vers la capitale grecque. Photo. Photo qui permettra, après l’entracte, à la juge de récapituler ce que l’on sait des suspects. 

 

       Puis tout s’emballe :

Le tournage est un échec pour l’acteur qui en fait grief au policier pour l’avoir mal conseillé. Mais il finit par se résigner à la fin de sa carrière et va élever des chèvres à Ménétreux le Pitois.

            La femme du policier, arrivée sur place, ne voit presque pas son mari et soupçonne quelque infidélité. Le bûcheron est viré comme l'acteur.

Le commercial mortuaire semble précipiter un peu la fin de certains de ses clients pour augmenter le chiffre d’affaires. 

               Une grande partie des protagonistes se retrouve dans un club échangiste pour des échanges un peu particuliers.

L’enquêteur soupçonne un temps la femme du policier d’un geste de jalousie, puis l’acteur qui en veut au policier pour ses mauvais conseils. 

               En fait, et nos jeunes enquêteurs ne s’y tromperont pas, c’est l’animatrice qui tue le policier dans un presbytère pour couper la relation qui rend son frère dépressif. 

           Quelque chose me dit que la Litho ne tardera pas à se mettre au long form !  

On en piaffait d'impatience !!

                Impeccablement reçue à Reims en 2019, il tardait à la LITHO de rendre l'invitation à des champenois qui débarquaient au Moustier avec cinq braves gaillards entourant une jeune jouteuse pas du tout impressionnée par la situation. 

           Initialement prévu au Hangar 4, ce match avait bénéficié d'un concours de circonstances un peu mouvementé pour être délocalisé dans la belle salle du Moustier, dans des conditions plus spartiates qu'à l'accoutumée, mais dans un confort apprécié par le public venu encore nombreux encourager son équipe . . . mais pas seulement, car les retours d'après-match furent unanimes : c'est une bien belle équipe des Piafs qui est venue offrir une joute de qualité à Thorigny ! 

                Alexandre, Quentin, Lila, Minh Thu, Lara étaient emmenés par le capitaine Romain du côté des franciliens, Axel faisant un maître de cérémonie épaulé pour l'occasion par un consultant d'expérience en la personne d'Erwin, Emilien reprenant du service aux platines tandis que Didier officiait de nouveau à l'arbitrage. 

 

                      Arbitrage qui fut aisé car les équipes trouvèrent immédiatement les clés d'un jeu fait d'écoute et de créativité, même si les joueurs estimèrent, à la mi-temps, ne pas être "dans la bonne énergie". On découvrit malgré tout, lors de ce premier acte, un génie peu généreux sorti de sa boîte par inadvertance et des photos de papa avec d'autres dames, à l'origine de révélations gênantes. On assista à la rencontre d'un medium et d'un fantôme qui se vit offrir l'occasion de réparer un moment regretté de sa vie sur Terre. On s'offusqua d'un père indigne avant de remonter le fil de la vie du couple pour reprendre l'histoire depuis le coup de foudre jusqu'à la mésentente. L'arbitre eut un coup de sang vis-à-vis d'un cabotinage insistant d'un joueur péteur de mauvais aloi, lors d'un huis clos dans une salle de bains. Pour finir sur un remake à peine déguisé de "La vie est un long fleuve tranquille" auquel les thorigniens opposèrent la double vie d'un mari modèle au quotidien, coquin à l'occasion avec sa proche voisine. 

                  Au retour des loges, on entama le second et dernier acte par un cadavre exquis pour lequel le public avait choisi de mettre en scène un directeur d'école et un scientifique dans un bateau. On eut droit à des expériences de croisement d'animaux marins dont l'intérêt pédagogique laissa le public un peu perplexe mais dont le pouvoir comique fut évident. Quelques tirades de la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri "Un air de famille" donnèrent l'occasion à deux colocataires de délirer sur un orteil coupé par l'un à l'autre dans son sommeil ! Une catégorie étages se termina, pour un mafé de derrière les fagots,  au deuxième où un couple en crise et deux étudiants fauchés s'invitèrent par l'odeur alléchés. S'ensuivit un jeu pervers entre un employé modèle et une dilettante opportuniste. 

                      L'on ne délira pas moins de part et d'autre de la porte de la chambre du fils

à qui une peluche voyante ouvrit les yeux sur une mère délirante en proie à l’alcool, avant de refaire la déco à l'aide d'une moquette de lui nu, puis de sa belle-mère aussi peu vêtue, que l'on camoufla par des poufs à l'effigie des parents. Cette dernière improvisation fut refaite en doublage, en chantée et en dégressive par d'autres joueurs. Que dire de l'avant-dernière impro qui nous mena dans une sombre histoire d'enfants abandonnés de manière récurrente au rayon surgelés d'un supermarché ? On acheva la partie par une fusillade à deux où tous les joueurs purent une dernière fois offrir leur créativité au public. 

                    La partie, pauvre en fautes sifflées par l'arbitre, témoignage d'un bel état d'esprit, s'acheva sur le score de parité de 9 à 9. La LITHO récompensa d'une étoile le capitaine rémois tandis que les Piafs élirent Alexandre comme leur adversaire favori. On se sépara sur des remerciements appuyés à la municipalité qui avait donné un sérieux coup de main pour que cette organisation compliquée débouche sur une réussite. 

La Litho junior est de retour ! 

         Après deux années où il fut difficile voire impossible de réunir une équipe pour ce si sympathique et utile Dournoi, né il y a peu de l’envie de réunir Paris et Molenbeek après de si tristes évènements, ce n’est pas moins de dix joueurs qui postulent en 2020 pour le déplacement à Dour.

    Beaucoup de parents accompagnateurs sous la houlette de Marie, improvisatrice adulte et mère d’un junior. Et puis Erwin, le coach ! 

 

       Après le traditionnel et convivial plat de spaghetti, on entre dans le vif du sujet avec un match équilibré entre Dour et nos amis de Stains (3 à 3).
       Puis c’est au tour de la Litho d’entrer en piste face à Molenbeek. Une bonne entrée en matière, récompensée d’une victoire (4 à 2) arbitrée, excusez du peu, par Dora l’exploratrice. Gwen, Charlotte, Léonore, Nifemi et Aurélia entouraient le seul garçon de l’équipe, Nathanaël. On conta fleurette (thème pâquerette) lors d’un speed dating, avant de partir pour l’Afrique et se débattre avec la définition d’un mot peu usité à cet âge (comme à d’autres d’ailleurs) : saeculum. Une fusillade plus tard, il fallut piquer une grosse colère à cause de frites sans sel. 

     Encore un match nul en suivant entre les deux équipes d’outre Quiévrain dans une ambiance de feu avec moults jets de chaussettes en direction de l’arbitre. 

     Et puis le match franco-français face à Stains qui vit triompher les stanois (4 à 3) face à une équipe thorignienne composée de Gwen, Emily, Chloé, Nifemi, Yaël et Marwan. Une libre mixte entama la partie sur le thème de la trahison avant une catégorie accent sur le thème de « Qu’as-tu fait avec la femme ? », une comparée « Cadillac », un dîner de famille, un zapping et une mixte pour finir « autour d’un cigare ». 

   Il faut enchaîner de suite face aux hôtes de Dour !  Charlotte, Emily, Nathanaël, Aurélia, Chloé et Gwen  sont sur le pont. Il faut tout de suite se demander si l’on est « vegan ou pas », avant de nous raconter l’anniversaire de Gégé en mode « Points de vue ». Que faire quand « ça ne tient à rien » ? Peut-être se mettre en position « debout, couché, à genoux » sur un air de « flûte anglaise ». 

    Le dernier match vit encore une égalité entre Stains et Molenbeek avant que l’on passe au tant attendu match des étoiles où la Litho fut représentée par Nifemi et Nathanaël. Toaster, doublage américain, contée furent au programme avant d’imaginer un « meurtre à Dour ». Feu d’artifice sur fond de fusillade de la mort à deux. Et il faut déjà se séparer ! 

    Comme d’habitude, c’est dur de repartir, mais il n’y a pas de raison que l’on ne soit pas là au Dournoi 2021, vu que « la Litho junior est de retour ».