vendredi 31 janvier 2020


La Litho junior est de retour ! 

         Après deux années où il fut difficile voire impossible de réunir une équipe pour ce si sympathique et utile Dournoi, né il y a peu de l’envie de réunir Paris et Molenbeek après de si tristes évènements, ce n’est pas moins de dix joueurs qui postulent en 2020 pour le déplacement à Dour.



    Beaucoup de parents accompagnateurs sous la houlette de Marie, improvisatrice adulte et mère d’un junior. Et puis Erwin, le coach ! 





       Après le traditionnel et convivial plat de spaghetti, on entre dans le vif du sujet avec un match équilibré entre Dour et nos amis de Stains (3 à 3).
       Puis c’est au tour de la Litho d’entrer en piste face à Molenbeek. Une bonne entrée en matière, récompensée d’une victoire (4 à 2) arbitrée, excusez du peu, par Dora l’exploratrice. Gwen, Charlotte, Léonore, Nifemi et Aurélia entouraient le seul garçon de l’équipe, Nathanaël. On conta fleurette (thème pâquerette) lors d’un speed dating, avant de partir pour l’Afrique et se débattre avec la définition d’un mot peu usité à cet âge (comme à d’autres d’ailleurs) : saeculum. Une fusillade plus tard, il fallut piquer une grosse colère à cause de frites sans sel. 



     Encore un match nul en suivant entre les deux équipes d’outre Quiévrain dans une ambiance de feu avec moults jets de chaussettes en direction de l’arbitre. 

     Et puis le match franco-français face à Stains qui vit triompher les stanois (4 à 3) face à une équipe thorignienne composée de Gwen, Emily, Chloé, Nifemi, Yaël et Marwan. Une libre mixte entama la partie sur le thème de la trahison avant une catégorie accent sur le thème de « Qu’as-tu fait avec la femme ? », une comparée « Cadillac », un dîner de famille, un zapping et une mixte pour finir « autour d’un cigare ». 



   Il faut enchaîner de suite face aux hôtes de Dour !  Charlotte, Emily, Nathanaël, Aurélia, Chloé et Gwen  sont sur le pont. Il faut tout de suite se demander si l’on est « vegan ou pas », avant de nous raconter l’anniversaire de Gégé en mode « Points de vue ». Que faire quand « ça ne tient à rien » ? Peut-être se mettre en position « debout, couché, à genoux » sur un air de « flûte anglaise ». 



    Le dernier match vit encore une égalité entre Stains et Molenbeek avant que l’on passe au tant attendu match des étoiles où la Litho fut représentée par Nifemi et Nathanaël. Toaster, doublage américain, contée furent au programme avant d’imaginer un « meurtre à Dour ». Feu d’artifice sur fond de fusillade de la mort à deux. Et il faut déjà se séparer ! 



    Comme d’habitude, c’est dur de repartir, mais il n’y a pas de raison que l’on ne soit pas là au Dournoi 2021, vu que « la Litho junior est de retour ». 



dimanche 19 janvier 2020

Jusqu'au bout de la nuit . . . de la lecture

             Quand il manque quelques joueurs aux Cipitrons, les Répliques Improvisation de Bailleval leur en prêtent quelques-uns. Mais la réciproque est vraie en ce samedi 18 Janvier à l'occasion de la nuit de la lecture, magistralement organisée par la médiathèque Maurice Schumann de Nogent sur Oise. 
 

 
                 La LITHO y est invitée pour un match d'improvisation arbitré par une Céline décidée à ne pas s'en laisser conter par des joueurs qu'elle pressent prompts au lâcher prise. Côté Thorigny, Romain est la capitaine d'une équipe complétée par Maxime, Clément, Lara, Julia et la petite mais prometteuse nouvelle, Charline. 


              Côté picard, c'est Sonia qui représente une escouade composée de Salomé, Cassandre, Dominique, Loïs et Corentin. 
                     L'arbitre a concocté un programme très littéraire à ses joueurs et au public venu nombreux dont une grande part assistait à son premier match. 
                    D'entrée, nous voilà à la recherche du paradis perdu dans une impro mixte où la vieille dispute ville-campagne sera arbitrée par un autochtone débarquant (virtuellement) nu. 


                 Dès la deuxième reprise, voilà deux joueurs, livre en main, démarrant leur improvisation par quelques lignes lues avant de continuer sans filet à se demander que faire d'un oeuf de magicienne. Passée l'éclosion, apparaît une créature qui, hélas, ne parvient pas à satisfaire les trois voeux traditionnels. On décide à l'unanimité de la remettre dans son oeuf. 
                     Il y eut ensuite un divorce "à parts égales" où les enfants sont menacés d'être coupés en deux s'ils ne décident pas avec qui ils souhaitent aller. Dans la foulée, une rimée pour un "grand voyage", une contée comparée qui nous entraînera sur les traces d'une reine sanguinaire que son fils ingrat finira par sacrifier (côté Thorigny) et dans une enquête où un chat, déguisé en chien, cachant une âme humaine, est fortement soupçonné (côté Répliques). 
                     Après une apparition du Christ et une manifestation d'enseignants trouvant qu'ils n'ont pas assez de vacances, on se sépara quelques minutes pour une pause bien méritée sur le score de 4 à 3 en faveur des Répliques. Premier acte tonique où la rencontre tant espérée par les équipes d'impro eut manifestement lieu. 


                     Satisfaite de la bonne tenue des joueurs lors de la première mi-temps, l'arbitre choisit de leur faire confiance lors du deuxième acte, lâchant quelque peu la bride. Mais voyez comment sont les improvisateurs : à peine vous leur laissez un peu de latitude, ils la prennent ! Et la deuxième moitié du match fut plus délicate au niveau de la collaboration et de l'écoute. 
                    Dommage ! Il y avait de quoi mieux régaler un public en partie renouvelé à la pause : une abécédaire sur le thème "Trop la honte", une catégorie répliques où des araignées dédaignent les mouches pour s'attaquer à des enfants. 
                  Le public manqua l'occasion de récompenser une impro épistolaire entre un condamné à mort et sa femme au profit d'un enterrement de vie de garçon un tantinet frappadingue. 


                           Il se rattrapa en accordant les trois derniers points du match à la LITHO sur une présentation d'un livre qu'on n'a pas lu, un doublage croisé sur fond de jalousie et une "1984" où des enfants jouent dans l'univers d'une société totalitaire qui "vaporise" ses renégats. 
                         A égalité (7 à 7) au terme du temps réglementaire, les deux équipes  furent départagées par une dégressive où deux artistes contemporains novateurs nous offrirent une "battle" au sein même de la galerie qui les exposait. 
                     Le match revint au final aux Répliques et chaque équipe décerna à son adversaire son étoile "coup de coeur". Salomé fut élue par les seine et marnais et Romain par les picards. 


                          Et la soirée se termina autour d'un buffet royal offert par la médiathèque qui avait mis les petits plats dans les grands. Sympathique et classe !