mercredi 3 avril 2019

Vingt quatre heures au Mans

     
     Nouvel arrivant à la LITHO cette saison, Maxime (encore un !) a tenu à nous emmener sur ses terres. C'est comme cela qu'un beau samedi de Mars, nous nous retrouvons au théâtre de la Bertoche du Mans, ancien garage devenu écrin pour la plus belle des causes : le théâtre. A l'occasion même le théâtre d'impro puisque, depuis deux ans, le lieu se prête aux joutes impromptues. 




     Avec Maxime, Alexandre, Romain, Lila, Julia et Lara complétaient l'équipe thorignienne, avec Didier au coaching . . . et au volant du minibus. Côté Bertoche, Violaine, Violette, Alexandra, Stéphanie, Fabien et Ziad prenaient place sur le banc, certains pour la première fois, coachés par Matthieu. 

      L'écrin était plein. il avait même fallu refuser du monde !



      Rares sont les occasions où la LITHO se retrouve dans la position du plus expérimenté, alors il fallut apprendre à ne pas être rude et à ne pas jouer entre soi. Bon an mal an, on y parvint au cours d'une rencontre où quelques spectateurs éclairés notèrent que les deux équipes se trouvèrent très rapidement, osmose pas toujours évidente dans cette discipline. 

       Un arbitre très pointilleux sur les questions de procédure infligea d'entrée une faute à la Bertoche, lui cherchant des noises pour non respect de la parité et tenue non conforme. Histoire de se mettre le public à dos dès l'entame de la soirée. Mission accomplie ! 

       Il se rattrapa en annonçant une première impro "dans le noir" pour participer à la soirée sans lumière organisée ce jour sur la planète. Belle impro que le public, qui connaissait encore mal les joueurs, eut du mal à juger au moment du vote ! 



         On vit ensuite la LITHO remporter l'impro suivante avec une histoire de divorce qui tourne court devant le juge sous l'effet d'un retour de flamme des deux époux. L'on assista ensuite à la tentative de reconversion d'une stripteaseuse dans la fabrication de barres métalliques, à une truculente leçon de pâtisserie amoureuse et à l'apparition d'un râteau nommé José , lequel se croyait sapin de Noël, et qui faillit causer un divorce (encore !). 

         Plus tard, il fut question d'un vase cassé qui déclencha une cascade de révélations sur la naissance des enfants d'un couple (Je suis le fils de tonton, pas de papa ?), avant que l'arbitre ne siffle la mi-temps à l'avantage de la Bertoche (4 - 3). 



       Le retour des loges donna lieu à une fusillade au cours de laquelle Alexandre tint un discours électoral enflammé, Lara vint pleurer sur ses amours lointaines, Lila résista aux tentatives de celui qui voulait la pervertir et Romain se vit offrir en cadeau d'anniversaire rien moins que la ville de Londres. 

      L'on participa à une scène de colocation entre filles, l'on admira deux impros se terminant, l'une par une reconstitution du serment des Horaces, l'autre par celle de la Liberté guidant le Peuple. L'on tenta ensuite de tirer des plans sur la comète, mais les deux équipes eurent pour l'occasion un peu de mal à s'entendre sur le registre de jeu, l'une tirant vers le drame, l'autre vers la comédie, nous offrant ainsi un ovni théâtral déroutant. 



       Un carré hollandais nous permit de goûter à la Liberté sous Louis XIV, à Woodstock, au Moyen Age et dans le futur. C'est le moment que choisit l'arbitre pour faire le show en excluant Alexandre sur une troisième faute personnelle. Il eut ce qu'il cherchait : la bronca du public qui accorda en échange le dernier point du match à la LITHO sur une improvisation où Maxime fut pris d'une fièvre soudaine, un dimanche soir, à la veille de rendre un dossier important. 

      Huit à Huit. Les étoiles du match une fois attribuées à Stéphanie de la Bertoche, Romain et Julia de la LITHO dans l'ordre de mérite, les deux équipes finirent la soirée autour d'un repas sympathique, se promettant comme il se doit une revanche amicale en terre seine et marnaise. Le temps d'acheter quelques pots de rillettes sur le marché du dimanche matin et . . . direction Thorigny ! 



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